La vie des Franconvillois de 1725 à 1899 - Agriculture, industries et commerces
(Par Pierre Boisaubert)
L’agriculture
L’industrie Il n’y a à Franconville aucune industrie, seule une corderie occupe quelques personnes. |
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... que le prouvent les registres de l’état civil, on voit d’ailleurs que dans les revenus de la cure figurait la dîme de la filasse. |
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Il y avait à Franconville un moulin à vent et quatre usines. Rien n’est trouvé sur la destination de ces usines. Le moulin s’élevait du côté du Plessis-Bouchard à peu de distance de l’endroit où la rue de la station rencontrait le ru des espérances, on l’appelait le moulin du ru. C’est de là que vient le nom de la ruelle du moulin. A la fin du XVII° siècle les artisans liés à la culture se développent, apparaissent des forgerons , des maréchaux-ferrants, des charrons, un tonnelier et un meunier. Au XVIII° siècle, les grandes demeures se multiplient et nécessitent un personnel de service important, ainsi que des artisans pour l’entretien des bâtiments, des jardins et des écuries. Au XIX° siècle Franconville échappe à l’ère industrielle. Entre les deux guerres, l’exploitation d’argile entraîne l‘établissement d’une briqueterie, située au bord de la nationale 14, à la sortie de Franconville côté Montigny. |
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Les commerces
Le commerce consiste essentiellement à la vente des produits du sol. Ces produits sont envoyés à Paris ou vendus sur les marchés de la banlieue. Les cultivateurs font ainsi quelquefois des expéditions de fruits pour les autres régions de la France et même pour l’Angleterre.
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Il n’y a à Franconville ni foire, ni marché.
Le 3 novembre 1791, la municipalité décide de créer un marché. Il était fixé au jeudi de chaque semaine. Celui-ci ne dura que quelques temps.
Parmi les premiers commerces, on note celui de l’hostellerie lié à la situation de Franconville sur l’axe Paris Rouen.
Les allées et venues des diligences entraînent la dégradation de la route (empierrée à cette époque) et nécessitent son entretien régulier. Celui-ci donne naissance à l’exploitation d’une carrière de sable située au dessus du clos Bertin.
(sources monographie Franconville en 1899 de M. Fouet Instituteur et livre En passant par Franconville)